- EAN13
- 9782021136401
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 25/11/2014
- Collection
- Histoire (H.C.)
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Quand la République était révolutionnaire. Citoyenneté et représentation en 1848
Citoyenneté et représentation en 1848
Samuel Hayat
Le Seuil
Histoire (H.C.)
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Papier - Seuil 25,00
Quand la République était révolutionnaire
Citoyenneté et représentation en 1848
L'insurrection imprévue de février 1848 a fait naître une République. Mais que
recouvre exactement le mot ?
Loin de s'enfermer dans des discussions savantes, cette question fait l'objet
de débats publics, de manifestations et d'affrontements, en particulier dans
les rues de Paris. Deux conceptions opposées de la République se constituent.
D'un côté, la République modérée, défendue par la majorité du Gouvernement
provisoire puis de l'Assemblée nationale, selon laquelle la République se
résume dans l'élection au suffrage " universel " (les femmes en restent
exclues). D'un autre côté, la République démocratique et sociale, qui rallie
des membres de clubs, des ouvriers, de simples citoyens, pour lesquels la
République n'a de sens que si elle permet au peuple de participer directement
aux affaires publiques, de garder le contrôle sur ses représentants et
d'assurer l'émancipation des travailleurs.
L'échec de l'insurrection de juin permet le triomphe de la République modérée
et des institutions du gouvernement représentatif, mais la République
démocratique et sociale se maintient, comme horizon révolutionnaire, au sein
du mouvement ouvrier naissant.
En retrouvant les discours et les controverses sur le sens de la citoyenneté
et de la représentation, cette plongée dans le printemps 1848 laisse entrevoir
la possibilité d'une République émancipatrice, non advenue mais dont la
puissance révolutionnaire est toujours actuelle.
Samuel Hayat est docteur en science politique de l'Université Paris 8-Saint-
Denis et lauréat 2012 du prix Aguirre-Basualdo en Droit et Sciences politiques
de la Chancellerie des Universités de Paris. Chercheur au Conservatoire
national des arts et métiers, membre des comités de rédaction des revues
Tracés et Participations, ses travaux portent sur l'histoire et la théorie de
la représentation politique, ainsi que sur la sociologie historique du
mouvement ouvrier français.
*[5e]: Cinquième
Citoyenneté et représentation en 1848
L'insurrection imprévue de février 1848 a fait naître une République. Mais que
recouvre exactement le mot ?
Loin de s'enfermer dans des discussions savantes, cette question fait l'objet
de débats publics, de manifestations et d'affrontements, en particulier dans
les rues de Paris. Deux conceptions opposées de la République se constituent.
D'un côté, la République modérée, défendue par la majorité du Gouvernement
provisoire puis de l'Assemblée nationale, selon laquelle la République se
résume dans l'élection au suffrage " universel " (les femmes en restent
exclues). D'un autre côté, la République démocratique et sociale, qui rallie
des membres de clubs, des ouvriers, de simples citoyens, pour lesquels la
République n'a de sens que si elle permet au peuple de participer directement
aux affaires publiques, de garder le contrôle sur ses représentants et
d'assurer l'émancipation des travailleurs.
L'échec de l'insurrection de juin permet le triomphe de la République modérée
et des institutions du gouvernement représentatif, mais la République
démocratique et sociale se maintient, comme horizon révolutionnaire, au sein
du mouvement ouvrier naissant.
En retrouvant les discours et les controverses sur le sens de la citoyenneté
et de la représentation, cette plongée dans le printemps 1848 laisse entrevoir
la possibilité d'une République émancipatrice, non advenue mais dont la
puissance révolutionnaire est toujours actuelle.
Samuel Hayat est docteur en science politique de l'Université Paris 8-Saint-
Denis et lauréat 2012 du prix Aguirre-Basualdo en Droit et Sciences politiques
de la Chancellerie des Universités de Paris. Chercheur au Conservatoire
national des arts et métiers, membre des comités de rédaction des revues
Tracés et Participations, ses travaux portent sur l'histoire et la théorie de
la représentation politique, ainsi que sur la sociologie historique du
mouvement ouvrier français.
*[5e]: Cinquième
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