- EAN13
- 9782262043896
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 10/10/2013
- Collection
- Pour l'Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Perrin 22,00
Nourrie d'exemples, une interprétation renouvelée du rôle et de la place des
femmes dans la société politique et militaire au Moyen Age. Non, les femmes ne
furent pas toutes faibles et désarmées.
Les femmes, paraît-il, seraient partout et toujours porteuses d'un pacifisme
marqué par une sainte horreur de la violence, tandis que la guerre serait une
activité exclusivement masculine. Ce stéréotype a masqué, dans l'histoire du
Moyen Âge, la présence de combattantes conscientes et actives. L'enquête
débute avec l'apparition des premières cavalières de l'âge féodal et leur
participation aux croisades, et se clôt avec la figure de Jeanne d'Arc, à la
fois réelle et idéale. Des femmes, aristocrates pour l'essentiel, partagèrent
l'idéal chevaleresque de l'époque, organisèrent des tournois, furent intégrées
dans les ordres militaires de chevalerie. Dans la littérature, les
chevaleresses prennent la forme de " belles guerrières ", les Neuf Preuses de
la légende. Ces guerrières de fantaisie trouvent un écho dans les authentiques
exploits de certaines dames à qui les hommes n'ont guère à remontrer. Ainsi le
Moyen Âge n'a pas été aussi " mâle " qu'on l'a pensé.
Agrégée et docteure en histoire et en histoire de l'art, Sophie Cassagnes-
Brouquet enseigne l'histoire médiévale à l'université de Toulouse-Le Mirail.
Elle a notamment publié La Passion du livre au Moyen Âge, Les Romans de la
Table Ronde, premières images de l'univers arthurien et La Vie des femmes au
Moyen Âge.
femmes dans la société politique et militaire au Moyen Age. Non, les femmes ne
furent pas toutes faibles et désarmées.
Les femmes, paraît-il, seraient partout et toujours porteuses d'un pacifisme
marqué par une sainte horreur de la violence, tandis que la guerre serait une
activité exclusivement masculine. Ce stéréotype a masqué, dans l'histoire du
Moyen Âge, la présence de combattantes conscientes et actives. L'enquête
débute avec l'apparition des premières cavalières de l'âge féodal et leur
participation aux croisades, et se clôt avec la figure de Jeanne d'Arc, à la
fois réelle et idéale. Des femmes, aristocrates pour l'essentiel, partagèrent
l'idéal chevaleresque de l'époque, organisèrent des tournois, furent intégrées
dans les ordres militaires de chevalerie. Dans la littérature, les
chevaleresses prennent la forme de " belles guerrières ", les Neuf Preuses de
la légende. Ces guerrières de fantaisie trouvent un écho dans les authentiques
exploits de certaines dames à qui les hommes n'ont guère à remontrer. Ainsi le
Moyen Âge n'a pas été aussi " mâle " qu'on l'a pensé.
Agrégée et docteure en histoire et en histoire de l'art, Sophie Cassagnes-
Brouquet enseigne l'histoire médiévale à l'université de Toulouse-Le Mirail.
Elle a notamment publié La Passion du livre au Moyen Âge, Les Romans de la
Table Ronde, premières images de l'univers arthurien et La Vie des femmes au
Moyen Âge.
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