- EAN13
- 9782359252613
- Éditeur
- Empêcheurs de penser rond
- Date de publication
- 11/01/2024
- Collection
- Les empêcheurs de penser en rond
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
De la génération
Enquête sur sa disparition et son remplacement par la production
Émilie Hache
Empêcheurs de penser rond
Les empêcheurs de penser en rond
Autre version disponible
Les sociétés industrielles, extractivistes et productivistes, ne manifestent
aucun souci pour la reproduction de leurs conditions d'existence car elles ont
oublié que la perpétuation du monde avait besoin d'être accompagnée par celles
et ceux qui le composent. Mais cela a-t-il toujours été le cas ? Et quel rôle
les rapports de genre ont-ils joué dans cette histoire ? L'autrice explore les
manières de concevoir cette perpétuation dans différentes sociétés pré- et non
industrielles, en Grèce antique, en Europe médiévale ou encore dans certaines
sociétés matrilinéaires contemporaines. On découvre qu'une importance majeure
y est accordée aux pratiques (re)génératives, chargées d'assurer le
renouvellement de la société tout entière – travail de subsistance,
reproduction des générations, liens avec les invisibles, etc.
L'avènement du christianisme et du nouveau rapport au monde qu'il a institué a
tout bouleversé. Le souci de la (re)génération du monde a progressivement été
remplacé par l'idée d'un monde créé une fois pour toutes, n'ayant plus besoin
d'être perpétué au quotidien – la providence infinie se chargeant de tout.
Est-il possible de réinventer des pratiques génératives mettant fin à notre
illimitisme, de manière non coercitive et égalitaire ? Tel est l'enjeu central
de cette enquête, exigeant d'en finir avec le passé que la société
industrielle s'est inventé pour justifier sa course en avant effrénée.
Ce livre apporte une contribution majeure à l'écoféminisme, en retrouvant la
question de la génération derrière l'identification des femmes et de la nature
dans la modernité.
aucun souci pour la reproduction de leurs conditions d'existence car elles ont
oublié que la perpétuation du monde avait besoin d'être accompagnée par celles
et ceux qui le composent. Mais cela a-t-il toujours été le cas ? Et quel rôle
les rapports de genre ont-ils joué dans cette histoire ? L'autrice explore les
manières de concevoir cette perpétuation dans différentes sociétés pré- et non
industrielles, en Grèce antique, en Europe médiévale ou encore dans certaines
sociétés matrilinéaires contemporaines. On découvre qu'une importance majeure
y est accordée aux pratiques (re)génératives, chargées d'assurer le
renouvellement de la société tout entière – travail de subsistance,
reproduction des générations, liens avec les invisibles, etc.
L'avènement du christianisme et du nouveau rapport au monde qu'il a institué a
tout bouleversé. Le souci de la (re)génération du monde a progressivement été
remplacé par l'idée d'un monde créé une fois pour toutes, n'ayant plus besoin
d'être perpétué au quotidien – la providence infinie se chargeant de tout.
Est-il possible de réinventer des pratiques génératives mettant fin à notre
illimitisme, de manière non coercitive et égalitaire ? Tel est l'enjeu central
de cette enquête, exigeant d'en finir avec le passé que la société
industrielle s'est inventé pour justifier sa course en avant effrénée.
Ce livre apporte une contribution majeure à l'écoféminisme, en retrouvant la
question de la génération derrière l'identification des femmes et de la nature
dans la modernité.
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