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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots5 août 2021
arme à feu
Deux histoires courtes qui ont en commun une arme à feu (pas la même, mais elle paraît incongru dans chacune des histoire).
D’abord Rose, qui depuis une scène de couple orageuse se promène avec un pistolet dans son sac. Un soir, elle fait la connaissance de Luc et petit à petit, ils habitent et travaillent ensemble.
Mais même si Luc est riche, Rose ne se sent pas bien dans sa nouvelle vie.
Jusqu’au drame.
Dramatique aussi la seconde histoire, celle d’un vieux juge à la retraite qui se fait voler un soir son arme à feu. Depuis qu’il n’avait plus de protection policière, elle était rassurante, car les corses étaient à sa recherche.
Mais l’irruption dans sa vie du jeune Johann qu’il prend sous son aile contrecarre ses plans.
J’ai aimé Rose, femme perdue de 50 ans aux belles gambettes.
J’ai aimé le vieux juge qui regarde la vie avec beaucoup de recul.
Deux histoires fortes comme sait les écrire Nicolas MATHIEU.
Quelques citations :
Elle avait reconnu cette crispation sur son visage, cette laideur des hommes dépassés. C’était toujours la même histoire. On touchait l’orgueil et c’est le poing qui tombait. (p.17)
une de ces natures mortes flamandes où la matière console des vicissitudes terrestres. (p.111)
L’image que je retiendrai :
Celle des odeurs de café au petits matins.