Fille en colère sur un banc de pierre

3 sœurs, une île, un secret.
Une plume incisive, drôle et haletante. Un vrai coup de cœur !
Marion

Véronique OVALDE n’est pas mon autrice préférée, et je dois avouer que j’ai un peu de mal avec ses romans. Mais mon Club de Lecture ayant choisi ce livre pour notre prochaine rencontre, j’ai dû me résoudre à le lire.

Bien m’en a pris, j’ai aimé ces trois soeurs qui ont du mal à s’entendre.

J’ai aimé cette île de Iazza quelque part en Italie, son microcosme, son carnaval annuel.

J’ai aimé que les 4 filles portent chacune le prénom d’un personnage d’opéra : Violetta, Gilda, Aïda et Mimi.

J’ai aimé que Aïda soit la rebelle de la famille et accepte d’emmener la dernière, Mimi, en douce au carnaval interdit par le père.

J’ai aimé que la famille croit que Mimi ne soit pas morte mais quelque part et reviendra.

J’ai aimé Pippo, le simplet du village qui connait les secrets de tout le monde.

J’ai aimé les ânes sur les toits chaque 1er mai.

Un roman à l’imaginaire plein de poésie qui m’a emmené dans son monde le temps d’une lecture.

L’image que je retiendrai :

Celle des nombreux bancs de pierre du village.

https://alexmotamots.fr/fille-en-colere-sur-un-banc-de-pierre-veronique-ovalde/

15 ans après être partie Aida revient à Iazza.
Le père est décédé, les sœurs se retrouvent après toutes ces années de silence.

Dans une écriture solaire, Véronique Ovaldé trace le portrait de cette famille où les liens familiaux se sont brisés suite à une tragédie....

Véronique Olvadé propose son nouveau roman, Fille en colère sur un banc de pierre, sur le retour d’Aïda dans sa famille en Sicile après le décès de son père. Un énième roman sur la filiation, direz-vous ! Oui certes, mais l’écrivaine n’a pas son pareil pour créer ses fictions qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à la réalité et qu’elle triture sans jamais la faire casser pour en éprouver les ressentis.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/02/27/veronique-olvade/

L’univers de Véronique Ovaldé a la particularité d’être singulier. Quand on entre dans l’une de ses histoires, on côtoie une forme d’étrangeté qui vous habite un temps une fois le livre terminé. Son style littéraire est foisonnant et ses histoires sont riches en émotion.
Dans ce nouveau roman, l‘autrice situe son intrigue sur une île italienne fictive qui se nomme Iazza. Un nom aux tonalités chantantes, comme celui de notre héroïne (Aïda) et de ses trois sœurs (Violetta, Gilda et Mimi). Chacune porte un nom d’opéra car Salvatore, le père, aime en écouter. Et tout comme cet art musical, leur histoire familiale est remplie de drames, de mensonges et de fantaisie !
Enfant, Mimi disparaît pour toujours. Aïda en est jugée responsable. Elle quitte l’île et y revient des années plus trad, à la mort du père. Le passé ressurgit ; les règlements de comptes sont actionnés et les secrets se libèrent.
La narration est fourmillante, le style est inventif, ardent, parfois caustique grâce aux digressions de l’autrice. Il y a de la mélancolie mais aucune morosité. C’est une histoire vraisemblable, joliment imagée.

Avec son écriture flamboyante, Véronique Ovaldé sonde les relations fraternelles et familiales fracturées par la douleur.
Un roman intime et suffocant à la fois !

Il n'existe pas de drame familial sans faute originelle ! C'est ce qu'illustre ce nouveau roman de V. Ovaldé avec le retour d'une soeur maudite ! Avec une écriture prenante, V. Ovaldé nous livre un vrai texte romanesque mais aussi une réflexion acide sur les constructions familiales.

Cette "fille en colère", c'est Aïda. La troisième d'une fratrie de 4, frappée de la responsabilité et de la culpabilité de la disparition de sa plus jeune sœur, Mimi. A la mort de son père, des années après avoir quitté son île natale, elle revient. Elle remonte le fil de cette tragédie familiale où les personnages prennent vie sous le chaud soleil du sud. Un bon roman à la psychologie fine et à l'écriture légère sur la famille et ses secrets. Solaire !
Librairie La Promesse de l'Aube

Jour de carnaval dans une île au sud de la Sicile.
Un drame arrive : la cadette d'une fratrie de quatre filles disparait.
La responsable est toute désignée, c'est l'avant dernière de la fratrie : Aïda.
La famille va bientôt la chasser.
C'est elle, la fille en colère sur un banc de pierre !
Elle reviendra 15 ans plus tard, à la mort du père et le cours de cette histoire va changer d'axe.
Une écriture légère et cinématographique qui révèle des personnages complexes dans leur relation à l'autre.
Un régal !!
Agnès

Le patriarche s'en est parti. Ses filles, Gildas et Violetta hésitent à prévenir son autre fille - leur soeur cadette, Aida que tout le monde a perdu de vue. Elle est partie il y a déjà fort longtemps. Alors par devoir, pour l'amour de leur mère très certainement, elles finiront par l'appeler. Aida reviendra donc à Iazza, dans la région de son enfance, où tout a commencé.
L'histoire se tisse au fur et à mesure, le retour d'Aida sera le point de départ de ce roman intimiste, où les relations fraternelles et filiales vont se révéler. Des relations sur le fil, suspendues au passé tragique qui les étreint tous - en particulier Aida. Aida la paria, "la répudiée" celle qu'on accuse insidieusement. Celle qui a failli le jour où leur autre sœur Mimi alors âgée de 6 ans a mystérieusement disparue. Cette sœur qu'Aida chérissait plus que tout, celle avec laquelle elle entretenait une relation fusionnelle. Ce sera la double peine...Le poids de la culpabilité de ne pas avoir pris soin de sa sœur et le ressentiment qui pèsera sur elle, la détestation du père à son égard.
Véronique Ovalde sonde avec minutie les relations des uns et des autres dans cette famille meurtrie et fracturée. Alternant le passé et le présent, elle révèle l'extrême solitude dans laquelle chacun s'est tapie - anéantie par la douleur.

C’est l’histoire d’une fratrie de quatre soeurs, sur l’île d’Iazaa en Italie, qui cache une mystérieuse disparition de la cadette : Mimi, un soir de Carnaval a suivi son aînée, Aida. Cette disparition provoque une cassure au sein de la famille qui se traduit par l’exil d’Aida à l’âge de 17 ans, par le silence, l’indifférence, la souffrance et la violence chez le père et la résignation chez la mère et les deux sœurs aînées. Lorsque 20 ans après, Aïda revient sur l’île pour l’enterrement du père, elle découvre quelles adultes ses sœurs sont devenues. La parole va se libérer et faire voler en éclats les apparences et surgir des questions qui vont rebattre les cartes de leurs existences. L’auteure a un véritable sens du récit où tout se révèle par touches subtiles, dans une dramaturgie maîtrisée dans les moindres détails. Sans mélodrame ni pathos, elle nous plonge dans une famille en déperdition dans un environnement insulaire à la limite du suffocant. Une très belle réussite dans une langue solaire et rageuse à la fois !

Aida retourne sur l'île d'Iazza où elle a été répudiée après la disparition de sa petite sœur.
Secrets de famille, rancœur et liens familiaux rythment ce roman solaire, drôle et palpitant.