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Conseillé par Eric R. (Libraire)22 janvier 2024
La chronique de nos vies
Ile de Ré. Juillet 1985. Il fait terriblement chaud. Six presque adultes d’origines multiples se retrouvent le temps de quelques jours de vacances. Cinq garçons et une fille. Ils ont la nonchalance, les désirs, l’insouciance, les peurs des jeunes de leur âge. L’un d’entre-eux, le narrateur se prénomme Philippe. Son nom Besson, une identification précise comme si après 20 années d’écriture l’auteur osait s’impliquer à visage découvert. Et comme depuis vingt ans, l’écrivain passe au scalpel de son écriture simple mais précise, nos amours, nos passions. On se retrouve avec ces jeunes au bord de l’océan, à la lisière d’un drame à venir qui marquera leurs vies. Cette chronique d’un été passé dit tout du basculement d’un monde empli de rêves et de désir à celui du passage à l’âge adulte. Remarquablement touchant et juste.
Besson poursuit son oeuvre sans relâche, celle d’un chroniqueur de nos vies.Eric
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Conseillé par Géraldine G. (Libraire)12 janvier 2024
Agréable moment de lecture, un brin nostalgique !
Avec sensibilité et des mots qui résonnent, Philippe Besson raconte l'insouciance et le gout de l'instant présent d'un groupe d'adolescents avant de voir leur vie basculer.
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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots12 janvier 2024
disparition
L’île de Ré en 1985 : ses vacanciers en camping, ses plages, sa canicule, ses jeunes. Qui ne se mélangent pas forcément entre iliens et parisiens. Il n’y avait pas encore uniquement des résidences secondaires hors de prix.
J’ai aimé la play-list forcément années 80 du roman.
J’ai trouvé le début assez long, le suspense ne commence vraiment qu’en seconde partie d’ouvrage.
Contre toute attente, j’ai aimé ces adolescents qui se retrouvent le temps d’un été, certains travaillant déjà, d’autres venus pour les vacances.
Bien sûr, le narrateur parle de son homosexualité (on est dans un roman de Besson, n’est-ce pas) mais aussi du personnage de Nicolas qui a emménager depuis peu avec sa mère.
J’ai aimé découvrir ce personnage par petites touches, l’image qu’il renvoie et ce que l’on peut savoir de son vécu.
J’ai aimé que la petite sœur passe son été à enterrer des batraciens : drôle d’activité.
J’ai souri chaque fois que c’était une parole de François qui clôturait un chapitre, et il en clôt beaucoup.
J’ai aimé cette incertitude.
L’image que je retiendrai :
Celle des roses trémières omniprésentes dans l’île et à chaque coin de roman.
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Conseillé par Matatoune V.2 janvier 2024
Philippe Besson immerge souvent ses lecteurs dans un univers qui sera bouleversé par un événement imprévisible. Dans Un soir d’été, l’écrivain en reprend le montage. En effet, il décrit la période estivale de 1985, où les parents du narrateur sont hébergés pour les vacances chez leurs amis, sur l’île de Ré, où le pont n’existe pas encore. Le narrateur et ses copains vont quitter subitement l’adolescence suite à la disparition de l’un des leurs. Philippe Besson raconte toujours avec autant de maîtrise et de talent.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/12/23/philippe-besson-un-soir-dete/