La Rose Des Vents vue par les libraires.fr
Leslibraires.fr ont posé leur caméra à la librairie. C'est l'occasion parfaite pour vous présenter en vidéo trois coups de cœur.
La Rose Des Vents est membre de ce réseau de plus de 1 200 librairies indépendantes depuis maintenant 10 ans.
D'ailleurs, vous aviez peut-être déjà remarqué le logo des libraires.fr sur notre site internet (en haut à gauche).
Découvrez la vidéo sur nos réseaux sociaux et ceux de "leslibraires.fr" ou bien directement via le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=kEG-dwGYRf4
Crédit photo : Guilherme Ringuenet
Au Nord de l’Inde, dans une ville pauvre de l'Uttar Pradesh, se trouve La Ruelle où travaillent les prostituées. Y vivent Gowri, Kavita, Bholi, ainsi que Veena, et Chinti, sa fille de dix ans. Si Veena ne parvient pas à l'aimer, les femmes du quartier l'ont prise sous leur aile, surtout Sadhana. Elle ne se prostitue pas et habite à l’écart, dans une maison qu’occupent les hijras, ces femmes que la société craint et rejette parce qu’elles sont nées dans des corps d’hommes. Ayant changé de sexe et devenue Guru dans sa communauté, Sadhana veille sur Chinti.
Leurs destins se renversent le jour où l’un des clients de Veena, Shivnath, un swami, un homme de Dieu qui dans son temple aime se faire aduler, tombe amoureux de Chinti et la kidnappe. Persuadé d’avoir trouvé la fille de Kali capable de le rendre divin, il l’emmène en pèlerinage à Bénarès. Comment se douterait-il que sur ses pas, deux représentantes des castes les plus basses, une pute et une hijra, Veena et Sadhana, sont parties pour retrouver Chinti, et le tuer ?
Des bas-fonds de l’Inde où les couleurs des saris trempent dans la misère à sa capitale spirituelle, Ananda Devi nous entraîne dans un roman haletant et riche pour fouiller, à sa manière, les questions brûlantes de notre époque : la place des femmes et des transsexuels, le règne des hommes et la sororité ; les folies de la foi, la pédophilie ; la religion, la colère et l’amour. Avec son style incisif et poétique, elle brise le silence des dieux pour faire entendre et résonner le cri de guerre des femmes – le rire des déesses.
Anne de Green Gables
De Lucy Maud Montgomery
Traduit par Hélène Charrier
Monsieur Toussaint Louverture
Vendu à 60 millions d'exemplaires à travers le monde, adapté des dizaines de fois (récemment sur Netflix), aimé par des générations de lecteurs, Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery est un hymne à la joie et au pouvoir de l'imagination. Magnifiquement écrit, construit autour d'une héroïne parfaitement imparfaite, féministe involontaire et romantique impénitente, ce roman empreint de poésie et d'humour est bien plus que la vie d'une orpheline qui va bousculer le calme de son nouveau foyer. C'est un autre monde, fait d'une nature enchanteresse et d'idées saugrenues qui se déploie à travers les yeux de l'incroyable Anne. Littérature solaire et intemporelle, ce roman unique est une parenthèse magique, un souffle chargé d'énergie, un élan à vivre pleinement nos amitiés et nos passions.
«Voici donc, au jour le jour, trois années de cette vie singulière qui commença pour moi le 17 juin 1940, avec le refus du discours de Pétain puis l'embarquement à Bayonne sur le Léopold II. J'avais 19 ans. Après deux années de formation en Angleterre dans les Forces françaises libres du général de Gaulle, j'ai été parachuté à Montluçon le 25 juillet 1942. Destiné à être le radio de Georges Bidault, je fus choisi par Jean Moulin pour devenir son secrétaire. J'ai travaillé avec lui jusqu'à son arrestation, le 21 juin 1943. Ces années, je les raconte telles que je les ai vécues, dans l'ignorance du lendemain et la solitude de l'exil. J'ai choisi pour cela la forme d'un "journal", qui oblige à déplier le temps et à fouiller dans les souvenirs. Les conversations que je relate ont pris spontanément la forme de dialogues. Qu'en penser après tant d'années ? J'ai trop critiqué les souvenirs des autres pour être dupe de mes certitudes : là où finissent les documents, commence le no man's land du passé, aux repères incertains. Mais s'il est dans la nature d'un témoignage d'être limité, il n'en est pas moins incomparable : instantané du passé, il permet de faire revivre les passions disparues. J'ai consacré beaucoup de temps et de soins à traquer la vérité - elle seule donne un sens à une telle entreprise - pour évoquer le parcours du jeune garçon d'extrême droite que j'étais, qui, sous l'étreinte des circonstances, devient un homme de gauche. La vérité est parfois atroce.» Daniel Cordier.
Depuis la fin des années 1970, choqué par les mises en cause de Jean Moulin, Daniel Cordier a entamé une carrière d'historien-témoin pour défendre sa mémoire. Il est notamment l'auteur de Jean Moulin, L'inconnu du Panthéon et de Jean Moulin, La République des catacombes. Alias Caracalla a obtenu le prix Renaudot Essai 2009.