- EAN13
- 9782021391718
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 11/06/2020
- Collection
- Romans français (H.C.)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Guerrier philosophe
Mémoires apocryphes du prince Eugène de Savoie
Jean-Paul Desprat
Le Seuil
Romans français (H.C.)
Autre version disponible
-
Papier - Seuil 21,00
Versailles, 1683. Louis XIV hausse les épaules lorsque son jeune cousin,
Eugène de Savoie-Carignan, demande de pouvoir le servir dans ses armées.
Eugène n'a rien d'un guerrier : il vient à peine de quitter le petit collet
qui faisait de lui un ecclésiastique, il n'a jamais porté l'épée, il est de
plus bossu et rachitique. Quant à sa mère, Olympe Mancini, elle a été
gravement compromise dans l'" affaire des poisons ". Le Roi-Soleil vient
pourtant de commettre l'une des plus funestes erreurs de son règne. Deux mois
plus tard, Eugène est en Autriche. Il se met au service de l'empereur Léopold
au moment où Vienne est assiégée par les Turcs. C'est le début d'une
prodigieuse carrière d'un demi-siècle qui va faire de lui le généralissime des
troupes impériales, le chef du Conseil de guerre, le gouverneur des Flandres
et du Milanais et, surtout, le principal ennemi de Louis XIV. Toutes les pires
défaites de la France jusqu'en 1710 seront le fruit de son génie tactique.
Eugène, qui n'aura pas de descendance, est par ailleurs un intellectuel, aussi
bien philosophe que théologien, lié aux principaux artistes de son temps,
constructeur de palais gigantesques et magnifiques, tels le Belvédère de
Vienne ou, aux frontières de la Hongrie, le Schloss Hof qui évoque Versailles.
Une destinée éblouissante... mal connue en France pour cette simple et
triviale raison qu'il fut notre ennemi et que nous n'aimons pas nous rappeler
nos défaites, surtout lorsqu'elles nous sont infligées par un homme qui, comme
Eugène, est né à Paris, en plein quartier des Halles.
*[5e]: Cinquième
Eugène de Savoie-Carignan, demande de pouvoir le servir dans ses armées.
Eugène n'a rien d'un guerrier : il vient à peine de quitter le petit collet
qui faisait de lui un ecclésiastique, il n'a jamais porté l'épée, il est de
plus bossu et rachitique. Quant à sa mère, Olympe Mancini, elle a été
gravement compromise dans l'" affaire des poisons ". Le Roi-Soleil vient
pourtant de commettre l'une des plus funestes erreurs de son règne. Deux mois
plus tard, Eugène est en Autriche. Il se met au service de l'empereur Léopold
au moment où Vienne est assiégée par les Turcs. C'est le début d'une
prodigieuse carrière d'un demi-siècle qui va faire de lui le généralissime des
troupes impériales, le chef du Conseil de guerre, le gouverneur des Flandres
et du Milanais et, surtout, le principal ennemi de Louis XIV. Toutes les pires
défaites de la France jusqu'en 1710 seront le fruit de son génie tactique.
Eugène, qui n'aura pas de descendance, est par ailleurs un intellectuel, aussi
bien philosophe que théologien, lié aux principaux artistes de son temps,
constructeur de palais gigantesques et magnifiques, tels le Belvédère de
Vienne ou, aux frontières de la Hongrie, le Schloss Hof qui évoque Versailles.
Une destinée éblouissante... mal connue en France pour cette simple et
triviale raison qu'il fut notre ennemi et que nous n'aimons pas nous rappeler
nos défaites, surtout lorsqu'elles nous sont infligées par un homme qui, comme
Eugène, est né à Paris, en plein quartier des Halles.
*[5e]: Cinquième
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