- EAN13
- 9782021449532
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 07/10/2021
- Collection
- La Librairie du XXIe siècle
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Jacques Schiffrin. Un éditeur en exil
La vie du fondateur de la 'Pléiade'
Amos Reichman
Seuil
La Librairie du XXIe siècle
Autre version disponible
-
Papier - Seuil 22,00
Né dans une famille juive aisée de la Russie impériale, Jacques Schiffrin
(1892-1950), éditeur de renom, connut à deux reprises l’exil. D’abord à Paris,
où il fut en 1931 le fondateur de la « Bibliothèque de la Pléiade », puis,
dans les années 1940, à New York, où il participa à la création de Pantheon
Books.
Si la « Bibliothèque de la Pléiade » contribua grandement au prestige de la
culture française dans les années 1930, la Seconde Guerre mondiale mit fin à
l’idylle française du fondateur de la « Pléiade ».
Après la guerre, à New York, Schiffrin voulut revenir à Paris. Il aurait en
effet semblé évident qu’il reprenne la direction de la « Bibliothèque de la
Pléiade ». Devenue, avec son accord, la propriété de Gallimard dès 1933, il en
était resté l’unique directeur. Mais les conséquences de la politique d’«
aryanisation » avaient incité Gaston Gallimard à congédier, en novembre 1940,
Schiffrin de la direction de cette collection qu’il avait lui-même créée.
Amos Reichman évoque avec une grande sensibilité la tristesse de l’exil tout
en nous offrant, grâce à ses recherches minutieuses dans les archives des deux
côtés de l’Atlantique, la correspondance de Schiffrin avec ses amis, notamment
Roger Martin du Gard.
En cet âge d’or de l’édition, Schiffrin imprima sa marque durable. L’héritage
qu’il nous laisse est immense. Ses deux créations perdurent jusqu’à
aujourd’hui. En France, la « Bibliothèque de la Pléiade » est devenue
l’arbitre du classicisme et Pantheon Books a beaucoup enrichi l’édition en
langue anglaise.
Avec son lot de malheurs personnels et de succès magnifiques, la vie de
Jacques Schiffrin offre un parfait reflet du XXe siècle.
Robert O. Paxton
(1892-1950), éditeur de renom, connut à deux reprises l’exil. D’abord à Paris,
où il fut en 1931 le fondateur de la « Bibliothèque de la Pléiade », puis,
dans les années 1940, à New York, où il participa à la création de Pantheon
Books.
Si la « Bibliothèque de la Pléiade » contribua grandement au prestige de la
culture française dans les années 1930, la Seconde Guerre mondiale mit fin à
l’idylle française du fondateur de la « Pléiade ».
Après la guerre, à New York, Schiffrin voulut revenir à Paris. Il aurait en
effet semblé évident qu’il reprenne la direction de la « Bibliothèque de la
Pléiade ». Devenue, avec son accord, la propriété de Gallimard dès 1933, il en
était resté l’unique directeur. Mais les conséquences de la politique d’«
aryanisation » avaient incité Gaston Gallimard à congédier, en novembre 1940,
Schiffrin de la direction de cette collection qu’il avait lui-même créée.
Amos Reichman évoque avec une grande sensibilité la tristesse de l’exil tout
en nous offrant, grâce à ses recherches minutieuses dans les archives des deux
côtés de l’Atlantique, la correspondance de Schiffrin avec ses amis, notamment
Roger Martin du Gard.
En cet âge d’or de l’édition, Schiffrin imprima sa marque durable. L’héritage
qu’il nous laisse est immense. Ses deux créations perdurent jusqu’à
aujourd’hui. En France, la « Bibliothèque de la Pléiade » est devenue
l’arbitre du classicisme et Pantheon Books a beaucoup enrichi l’édition en
langue anglaise.
Avec son lot de malheurs personnels et de succès magnifiques, la vie de
Jacques Schiffrin offre un parfait reflet du XXe siècle.
Robert O. Paxton
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