- EAN13
- 9782073038715
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 08/02/2024
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 22,00
Né du projet de deux amants, Lotus Eaters est un monde virtuel qui se veut
garant de la liberté d’expression et de comportement. Théa et Gary s’y
retrouvent en secret, elle en Amérique, lui à Londres, grâce à des capteurs
qui relaient tous leurs sens, y compris le toucher. Dans une société new-
yorkaise où la censure incite à fuir dans le virtuel, l’amour peut-il ouvrir
de nouveaux possibles ? Réflexion sur le pouvoir troublant du narcissisme dans
nos vies de plus en plus dématérialisées, ce roman retrace aussi
l’émancipation d’une jeune femme portée par son idéalisme et son talent, à
contre-courant des préjugés de l’époque. "Un soir, alors qu’ils peaufinaient
leur projet, Gary s’assit à côté d’elle. Leurs mains se frôlèrent par
inadvertance, leurs mains ou plutôt leurs gants, mais le degré de technicité
de ces prothèses était tel que Théa fut parcourue d’un frisson. Ses doigts
avaient instinctivement reconnu la peau de Gary, ils avaient capté sa chaleur
et son grain. “Tu es seule ?” lui demanda-t-il. Théa était assise sur son lit
entre L’Aleph de Borges et un bol de framboises auquel elle n’avait pas eu le
temps de toucher. Gary était déjà arrivé lorsqu’elle s’était connectée. Oliver
n’était pas encore rentré. Le jeudi soir, il prétendait pratiquer l’escalade,
sans préciser sur quel type de paroi."
garant de la liberté d’expression et de comportement. Théa et Gary s’y
retrouvent en secret, elle en Amérique, lui à Londres, grâce à des capteurs
qui relaient tous leurs sens, y compris le toucher. Dans une société new-
yorkaise où la censure incite à fuir dans le virtuel, l’amour peut-il ouvrir
de nouveaux possibles ? Réflexion sur le pouvoir troublant du narcissisme dans
nos vies de plus en plus dématérialisées, ce roman retrace aussi
l’émancipation d’une jeune femme portée par son idéalisme et son talent, à
contre-courant des préjugés de l’époque. "Un soir, alors qu’ils peaufinaient
leur projet, Gary s’assit à côté d’elle. Leurs mains se frôlèrent par
inadvertance, leurs mains ou plutôt leurs gants, mais le degré de technicité
de ces prothèses était tel que Théa fut parcourue d’un frisson. Ses doigts
avaient instinctivement reconnu la peau de Gary, ils avaient capté sa chaleur
et son grain. “Tu es seule ?” lui demanda-t-il. Théa était assise sur son lit
entre L’Aleph de Borges et un bol de framboises auquel elle n’avait pas eu le
temps de toucher. Gary était déjà arrivé lorsqu’elle s’était connectée. Oliver
n’était pas encore rentré. Le jeudi soir, il prétendait pratiquer l’escalade,
sans préciser sur quel type de paroi."
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