- EAN13
- 9782848766256
- Éditeur
- Philippe Rey
- Date de publication
- 12/10/2017
- Collection
- Roman français
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Philippe Rey 20,00
Un premier roman plein de verve sur une famille de la région parisienne,
confrontée au départ en Syrie d'un de ses membres devenu djihadiste
Goncourt du premier roman 2018
Prix Première 2018
Prix Régine Deforges du premier roman 2018
Grand frère est chauffeur de VTC. Enfermé onze heures par jour dans sa "
carlingue ", branché en permanence sur la radio, il rumine sur sa vie et le
monde qui s'offre à lui de l'autre côté
du pare-brise.
Petit frère est parti par idéalisme en Syrie depuis de nombreux mois. Engagé
comme infirmier par une organisation humanitaire musulmane, il ne donne plus
aucune nouvelle.
Ce silence ronge son père et son frère, suspendus à la question restée sans
réponse : pourquoi est-il parti ?
Un soir, l'interphone sonne. Petit frère est de retour.
Dans ce premier roman incisif, Mahir Guven alterne un humour imagé et une
gravité qu'impose la question du terrorisme. Il explore un monde de
travailleurs uberisés, de chauffeurs écrasés de solitude, luttant pour
survivre, mais décrit aussi l'univers de ceux qui sont partis faire le djihad
en Syrie : l'embrigadement, les combats, leur retour impossible en France...
Émerge ainsi l'histoire poignante d'une famille franco-syrienne, dont le père
et les deux fils tentent de s'insérer dans une société qui ne leur offre pas
beaucoup de chances.
" La vie ? J'ai appris à la tutoyer en m'approchant de la mort. Je flirte avec
l'une, en pensant à l'autre. Tout le temps, depuis que l'autre chien, mon
sang, ma chair, mon frère, est parti loin, là-bas, sur la terre des fous et
des cinglés. Là où pour une cigarette grillée, on te sabre la tête. En Terre
sainte. Dans le monde des gens normaux, on dit " en Syrie ', avec une voix
étouffée et le regard grave, comme si on parlait de l'enfer. Le départ du
petit frère, ça a démoli le daron. "
confrontée au départ en Syrie d'un de ses membres devenu djihadiste
Goncourt du premier roman 2018
Prix Première 2018
Prix Régine Deforges du premier roman 2018
Grand frère est chauffeur de VTC. Enfermé onze heures par jour dans sa "
carlingue ", branché en permanence sur la radio, il rumine sur sa vie et le
monde qui s'offre à lui de l'autre côté
du pare-brise.
Petit frère est parti par idéalisme en Syrie depuis de nombreux mois. Engagé
comme infirmier par une organisation humanitaire musulmane, il ne donne plus
aucune nouvelle.
Ce silence ronge son père et son frère, suspendus à la question restée sans
réponse : pourquoi est-il parti ?
Un soir, l'interphone sonne. Petit frère est de retour.
Dans ce premier roman incisif, Mahir Guven alterne un humour imagé et une
gravité qu'impose la question du terrorisme. Il explore un monde de
travailleurs uberisés, de chauffeurs écrasés de solitude, luttant pour
survivre, mais décrit aussi l'univers de ceux qui sont partis faire le djihad
en Syrie : l'embrigadement, les combats, leur retour impossible en France...
Émerge ainsi l'histoire poignante d'une famille franco-syrienne, dont le père
et les deux fils tentent de s'insérer dans une société qui ne leur offre pas
beaucoup de chances.
" La vie ? J'ai appris à la tutoyer en m'approchant de la mort. Je flirte avec
l'une, en pensant à l'autre. Tout le temps, depuis que l'autre chien, mon
sang, ma chair, mon frère, est parti loin, là-bas, sur la terre des fous et
des cinglés. Là où pour une cigarette grillée, on te sabre la tête. En Terre
sainte. Dans le monde des gens normaux, on dit " en Syrie ', avec une voix
étouffée et le regard grave, comme si on parlait de l'enfer. Le départ du
petit frère, ça a démoli le daron. "
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