- EAN13
- 9782849908075
- Éditeur
- Éditions des Équateurs
- Date de publication
- 21/10/2020
- Collection
- Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Équateurs 18,00
Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au
sommet d’un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque
effrénée. À presque quarante ans, il embrasse femme et enfants, supprime ses
comptes sur les réseaux sociaux et s’enfonce dans une forêt du Périgord pour
un voyage immobile. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit
son rêve d’enfant : s’enforester, rompre avec ses chaînes, se transformer avec
le chêne, boire à la sève des rameaux. Ce printemps en altitude et dans le
silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun
guide ou encyclopédie. Le chêne si calme abrite un cabinet de curiosités et
accorde pendant trois mois à l’homme perché une rêverie sous les houppiers et
les étoiles. Il faut savoir parfois contempler une colonie de fourmis
savourant le miellat, écouter un geai ou un couple de mésanges bleues,
observer à la loupe des champignons et des lichens pour comprendre le tragique
et la poésie de notre humanité. Afin de renouer avec l’enchantement et la
clarté, l’homme-arbre doit couper certaines branches, s’alléger et se laisser
traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.
sommet d’un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque
effrénée. À presque quarante ans, il embrasse femme et enfants, supprime ses
comptes sur les réseaux sociaux et s’enfonce dans une forêt du Périgord pour
un voyage immobile. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit
son rêve d’enfant : s’enforester, rompre avec ses chaînes, se transformer avec
le chêne, boire à la sève des rameaux. Ce printemps en altitude et dans le
silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun
guide ou encyclopédie. Le chêne si calme abrite un cabinet de curiosités et
accorde pendant trois mois à l’homme perché une rêverie sous les houppiers et
les étoiles. Il faut savoir parfois contempler une colonie de fourmis
savourant le miellat, écouter un geai ou un couple de mésanges bleues,
observer à la loupe des champignons et des lichens pour comprendre le tragique
et la poésie de notre humanité. Afin de renouer avec l’enchantement et la
clarté, l’homme-arbre doit couper certaines branches, s’alléger et se laisser
traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.
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