Les abolitions de l'esclavage
EAN13
9782130794684
ISBN
978-2-13-079468-4
Éditeur
Que sais-je ?
Date de publication
Collection
Que sais-je ?
Nombre de pages
128
Dimensions
17,6 x 11,6 x 1,1 cm
Poids
98 g
Langue
français
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Les abolitions de l'esclavage

La fin de l'esclavage colonial a été un long processus, complexe et conflictuel. Et de fait, les luttes du « siècle des abolitions » (1793-1888), en débouchant sur de nouvelles formes d'organisation du travail, ont accouché de situations postesclavagistes contrastées.

Comment les esclaves ont-ils eux-mêmes lutté contre leur asservissement ? Un antiesclavagiste était-il nécessairement un abolitionniste ? La question de l'indemnisation des anciens propriétaires devait-elle être posée ?

À l'occasion des 170 ans du décret du 27 avril 1848, Marcel Dorigny s'efforce de présenter le plus clairement possible les débats et les combats qui, après plus de quatre siècles d'esclavage, ont fini par imposer l'abolition dans les colonies des principales puissances européennes.
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Avec Marcel Dorigny
Le , La Rose Des Vents

En cette année 2018, ou nous célébrons le 170ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage dans les colonies, il nous semblait important – essentiel ? - de revenir sur ce pan encore trop mal connu de notre Histoire nationale.

La France, comme bon nombre de nations cotières européennes, a joué un rôle prépondérant dans ce que nous appelons aujourd'hui le "commerce triangulaire".
De grandes villes portuaires, des familles d'armateurs et des populations locales ont vécu la traite comme une bénédiction.
Elle fut légalisée, encadrée par le fameux Code Noir de Louis XIV, repris ensuite par Napoléon Ier (pour le cas de la France).
L'esclavage ne fut aboli en France qu'en 1848, grâce aux travaux et efforts acharnés de quelques rares intellectuels et hommes de bien.

Aujourd'hui, les chiffres gravitent autour du nombre de 11 millions d'individus victimes du seul commerce triangulaire.

La traite et l'esclavage ont été, à l'époque, justifiés politiquement, économiquement, idéologiquement, et – le comble – moralement.
Il y a encore 13 ans de cela, en 2005, une loi francaise - supprimée depuis – reconnaissait le "rôle positif de la présence francaise outre-mer, notamment en Afrique du nord ".

Alors oui, en effet, il nous plaît à penser qu'il serait grand temps de faire revenir tous ces "petits détails" de l'Histoire dans la mémoire collective.

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