- EAN13
- 9782877754880
- ISBN
- 978-2-87775-488-0
- Éditeur
- Presses Universitaires de Rouen
- Date de publication
- 24/01/2011
- Collection
- MAUPASSANT
- Nombre de pages
- 428
- Dimensions
- 31 x 20 x 2,5 cm
- Poids
- 1225 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 800
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pierre et Jean (Guy de Maupassant)
Le manuscrit
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Presses Universitaires de Rouen
Maupassant
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Si la connaissance des manuscrits de Maupassant désacralise en partie l'acte d'écrire, elle rend l'écrivain plus proche et renouvelle les représentations de la création littéraire.
Le manuscrit témoigne de son extrême rigueur dans l'organisation des phrases, des paragraphes, des pages : il remanie son texte afin de le rendre à ses yeux plus juste, plus pertinent ou plus évocateur. Sa connaissance du Havre et de la Normandie pousse Maupassant à représenter avec fidélité des lieux connus et aimés, à inventer le détail susceptible d'ancrer la fiction dans la réalité et de produire un « effet du réel », grâce à une écriture qui avance vers son achèvement par le jeu des tâtonnements successifs. Car l'écriture est d'abord langage en acte, écriture de soi pour soi, écriture vive, spontanée, sans public désigné. Puis le romancier, lecteur d'autres textes avant de devenir lecteur critique de ses propres écrits, les modifie en gardant présents à l'esprit les modèles rhétoriques et poétiques en cours à son époque, les contraintes du genre et la censure. À travers ces hésitations apparaissent les phases de la « fabrique du texte » : alors le roman se joue, tandis que se manifestent le monde intérieur et l'originalité de l'écrivain.
Le manuscrit témoigne de son extrême rigueur dans l'organisation des phrases, des paragraphes, des pages : il remanie son texte afin de le rendre à ses yeux plus juste, plus pertinent ou plus évocateur. Sa connaissance du Havre et de la Normandie pousse Maupassant à représenter avec fidélité des lieux connus et aimés, à inventer le détail susceptible d'ancrer la fiction dans la réalité et de produire un « effet du réel », grâce à une écriture qui avance vers son achèvement par le jeu des tâtonnements successifs. Car l'écriture est d'abord langage en acte, écriture de soi pour soi, écriture vive, spontanée, sans public désigné. Puis le romancier, lecteur d'autres textes avant de devenir lecteur critique de ses propres écrits, les modifie en gardant présents à l'esprit les modèles rhétoriques et poétiques en cours à son époque, les contraintes du genre et la censure. À travers ces hésitations apparaissent les phases de la « fabrique du texte » : alors le roman se joue, tandis que se manifestent le monde intérieur et l'originalité de l'écrivain.
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