- EAN13
- 9782376650782
- ISBN
- 978-2-37665-078-2
- Éditeur
- Contre-Allée
- Date de publication
- 07/10/2022
- Collection
- LA SENTINELLE (1)
- Nombre de pages
- 112
- Dimensions
- 19 x 13,6 x 1 cm
- Poids
- 134 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le viol de mon corps de ma bouche de ma vie de demain.
Comme pour Rouge pute, Perrine Le Querrec emprunte la forme poétique pour dire et faire entendre l’indicible.
Une expérience brutale, proche, s’il est possible de l’être, des sensations et des émotions des femmes qui subissent ces viols. La violence physique. La violence du silence. La violence des lendemains sans autre horizon.
« 67 matins je me suis réveillée et mon premier geste mes premiers mots ont été pour elle.
67 matins j’ai inscrit en haut de ma page « C’est tout noir et marche devant seule droite avance en face debout » puis les mots qui me tenaient près d’elle.
67 matins alors que le procès avait lieu, alors que 67 fois encore elle était mise à mort dans l’arène du tribunal, de tous mes mots je tentais de bâtir des pages où on l’écouterait.
J’ ai écrit ce livre durant le procès appelé par les médias, procès des "tournantes de Fontenay".
Aujourd’ hui malheureusement, atrocement, ce livre doit être de nouveau écrit, de nouveau entendu.
Je pense à Shaïna, "l’Affaire Shaïna", comme écrivent les médias : procès pour viol en réunion sur l’ adolescente de 13 ans, brûlée vive deux ans plus tard. Et des décisions de justice qui la tuent une seconde fois. »
Perrine Le Querrec
Comme pour Rouge pute, Perrine Le Querrec emprunte la forme poétique pour dire et faire entendre l’indicible.
Une expérience brutale, proche, s’il est possible de l’être, des sensations et des émotions des femmes qui subissent ces viols. La violence physique. La violence du silence. La violence des lendemains sans autre horizon.
« 67 matins je me suis réveillée et mon premier geste mes premiers mots ont été pour elle.
67 matins j’ai inscrit en haut de ma page « C’est tout noir et marche devant seule droite avance en face debout » puis les mots qui me tenaient près d’elle.
67 matins alors que le procès avait lieu, alors que 67 fois encore elle était mise à mort dans l’arène du tribunal, de tous mes mots je tentais de bâtir des pages où on l’écouterait.
J’ ai écrit ce livre durant le procès appelé par les médias, procès des "tournantes de Fontenay".
Aujourd’ hui malheureusement, atrocement, ce livre doit être de nouveau écrit, de nouveau entendu.
Je pense à Shaïna, "l’Affaire Shaïna", comme écrivent les médias : procès pour viol en réunion sur l’ adolescente de 13 ans, brûlée vive deux ans plus tard. Et des décisions de justice qui la tuent une seconde fois. »
Perrine Le Querrec
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