- EAN13
- 9782847425185
- ISBN
- 978-2-84742-518-5
- Éditeur
- Le Passage
- Date de publication
- 29/08/2024
- Collection
- BEAUX ARTS
- Nombre de pages
- 322
- Dimensions
- 25,9 x 20,5 x 2,2 cm
- Poids
- 962 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'Épopée au siècle de Berlioz interroge la place de l'épopée dans la littérature et la musique au XIXe siècle. Richement illustré, l'ouvrage, publié sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger, réunit un ensemble de contributions des meilleurs spécialistes du sujet.
Nombreux sont les auteurs ou musiciens – Nodier, Madame de Staël, Hegel, Liszt – qui, au début du XIXe siècle, déclarent l'épopée " morte " ou l'évoquent avec nostalgie. Pourtant l'épopée n'aura jamais été aussi présente qu'en ce siècle, dans la littérature ou l'opéra. Chateaubriand en 1809 dans Les Martyrs – œuvre qui inspirera Donizetti en 1840 – tente de renouer avec la grande épopée – souhaitant renouveler l'alliance de la foi et de l'épique. L'épopée littéraire se glisse aussi jusque dans les récits qui, dédiés à la représentation d'une réalité banale, semblaient devoir lui résister. Des sources nouvelles d'inspiration stimulent ce regain d'intérêt : Dante, Milton, ou encore Shakespeare, dont les tragédies sont mises à l'honneur par le drame romantique, contribuent à ce que l'épique dépasse désormais la séparation traditionnelle des genres.Admirateur de Shakespeare, d'Homère et de Virgile, Berlioz conçoit d'ailleurs ses Troyens comme une œuvre moderne comprenant à la fois épopée et drame. Au XIXe siècle, l'épopée est donc multiple. Elle s'adapte aux nouvelles préoccupations d'un siècle souvent en quête d'identité nationale, elle prend en charge des réflexions sur la philosophie de l'histoire, elle revivifie d'anciens mythes comme celui de Prométhée ou des épisodes des guerres anciennes, comme la geste d'Hannibal, également évoquée par Berlioz à la fin des Troyens. Romantique nourri aux vers de L'Énéide de Virgile, qu'il retranscrira dans Les Troyens, Berlioz est emblématique de son siècle dans son rapport à l'écriture épique des mythes. Comme Edgar Quinet, qui l'admirait, et comme Chateaubriand, Hugo ou encore Flaubert, il écrit une œuvre que traverse le genre de l'épopée, nourrie de mythes issus de la culture qu'il partage avec ses contemporains ou qu'il crée lui-même de toutes pièces.
Sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger, L'Épopée au siècle de Berlioz, ouvrage richement illustré, réunit un ensemble de contributions des meilleurs spécialistes du sujet.
Nombreux sont les auteurs ou musiciens – Nodier, Madame de Staël, Hegel, Liszt – qui, au début du XIXe siècle, déclarent l'épopée " morte " ou l'évoquent avec nostalgie. Pourtant l'épopée n'aura jamais été aussi présente qu'en ce siècle, dans la littérature ou l'opéra. Chateaubriand en 1809 dans Les Martyrs – œuvre qui inspirera Donizetti en 1840 – tente de renouer avec la grande épopée – souhaitant renouveler l'alliance de la foi et de l'épique. L'épopée littéraire se glisse aussi jusque dans les récits qui, dédiés à la représentation d'une réalité banale, semblaient devoir lui résister. Des sources nouvelles d'inspiration stimulent ce regain d'intérêt : Dante, Milton, ou encore Shakespeare, dont les tragédies sont mises à l'honneur par le drame romantique, contribuent à ce que l'épique dépasse désormais la séparation traditionnelle des genres.Admirateur de Shakespeare, d'Homère et de Virgile, Berlioz conçoit d'ailleurs ses Troyens comme une œuvre moderne comprenant à la fois épopée et drame. Au XIXe siècle, l'épopée est donc multiple. Elle s'adapte aux nouvelles préoccupations d'un siècle souvent en quête d'identité nationale, elle prend en charge des réflexions sur la philosophie de l'histoire, elle revivifie d'anciens mythes comme celui de Prométhée ou des épisodes des guerres anciennes, comme la geste d'Hannibal, également évoquée par Berlioz à la fin des Troyens. Romantique nourri aux vers de L'Énéide de Virgile, qu'il retranscrira dans Les Troyens, Berlioz est emblématique de son siècle dans son rapport à l'écriture épique des mythes. Comme Edgar Quinet, qui l'admirait, et comme Chateaubriand, Hugo ou encore Flaubert, il écrit une œuvre que traverse le genre de l'épopée, nourrie de mythes issus de la culture qu'il partage avec ses contemporains ou qu'il crée lui-même de toutes pièces.
Sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger, L'Épopée au siècle de Berlioz, ouvrage richement illustré, réunit un ensemble de contributions des meilleurs spécialistes du sujet.
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