Naissance des sciences de la population, Mémoires de l'Académie royale des sciences de Suède au XVIIIe siècle
EAN13
9782733210383
ISBN
978-2-7332-1038-3
Éditeur
Ined Éditions - Institut national d'études démographiques
Date de publication
Collection
Classiques de l'Économie et de la Population
Nombre de pages
400
Dimensions
15,5 x 6,9 cm
Poids
717 g
Langue
français
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Naissance des sciences de la population

Mémoires de l'Académie royale des sciences de Suède au XVIIIe siècle

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Au début du XVIIIe siècle, à la mort de Charles XII, et après des années de
guerres, la Suède entame une période de changements politiques connue sous le
nom d'« ère des libertés », avec notamment l’avènement d’une monarchie
constitutionnelle. Le nouveau pouvoir souhaite développer la croissance et le
bien-être de la nation. C’est dans ce cadre que l’Académie royale des sciences
est créée et mise à contribution pour redonner au royaume toute sa puissance.

La population étant perçue comme un élément moteur du développement du pays,
il s’agit, pour les savants de l’Académie des sciences, de mettre en place un
système exhaustif et uniforme de collecte de données relatives à l’ensemble
des sujets du royaume. Pionnière, la Suède devient ainsi le premier pays à
mettre en place un recensement de sa population et à créer le tout premier
institut de statistique au monde.

C’est dans ce cadre que des savants enthousiastes mènent durant plusieurs
décennies des travaux pionniers en matière d’arithmétique politique et de
démographie. Le plus créatif d’entre eux, Pehr Wargentin, astronome de
formation, établit les premières tables de mortalité pour la Suède. Grand
visionnaire, il imagine des représentations de la population sous forme de
pyramide des âges et utilise le concept moderne d’unité du ménage. Il est l’un
des premiers à analyser la saisonnalité des naissances, et initie le
dénombrement du solde migratoire.

L’ouvrage retrace cette formidable aventure à travers une série de mémoires
jamais traduits en français, apportant ainsi une contribution essentielle à
l’histoire des sciences de la population. Une riche introduction complète cet
apport en le replaçant à la fois dans son contexte historique et en insistant
sur le rôle non seulement scientifique de ces savants, mais également sur leur
poids politique. Quelque peu occultés par leurs célèbres collègues Halley,
Linné ou Celsius dans l’histoire des sciences, ces savants méconnus retrouvent
ici la place qui leur est due.
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