Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

19,00
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26 janvier 2017

Révolution

Moi qui ai horreur des accumulations en littérature, on peut dire que j’ai été servi avec ce texte.

Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire, à me passionner pour tel ou tel individu.

Oui, il y a un travail certain de recherche, mais la mise en forme m’a rebuté.

La fresque créée par l’auteur ne m’a pas parlé.

Tant pis pour moi.

http://alexmotamots.fr/?p=2525

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26 janvier 2017

New-York

Oui, il y a des villes dans le monde qui connaissent cette violence de tous les jours. L’auteur ne prend aucun gant pour nous en parler.
Faits après faits, jours après jours, son personnage se professionnalise puis apprend à connaître ses coéquipiers. Mais il se rend également compte qu’il perd pied avec la réalité.
Deux drames successifs risquent de le faire basculer du côté obscur, comme certains de ses collègues.
Je n’ai pas compris tout de suite le rôle du texte en gras (je suis un peu lente à la détente), mais j’ai fini par percevoir sa place dans le récit.
Une lecture et des personnages qui vous poursuivent longtemps.
L’image que je retiendrai :
Celle de cette dame obèse emmenée nue aux urgences psychiatriques, et qui sort une salade de son sexe.
http://alexmotamots.fr/?p=2521

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26 janvier 2017

1914-1918

J’ai aimé suivre ce héros sans mémoire : qui est-il ? Il ne le saura jamais, le lecteur, si.
Comment va-t-il gérer cette double identité d’espion ? Ne va-t-il pas se dévoiler malgré lui ?
J’ai aimé également suivre l’après-guerre du côté français et allemand : la façon dont les hommes politiques ont géré la victoire ou la défaite vis-à-vis de l’opinion publique.
J’ai ainsi appris que les soldats allemands, après la démobilisation, sont partis directement se battre dans la Baltique contre les Bolchéviques.
On découvre Clemenceau dans ses tractations. Un roman riche historiquement et qui pose la question de la fin de la guerre et de l’identité.

L’image que je retiendrai :

Celle du traitement à l’électricité que subit Charles, censé faire retrouver la mémoire. Une torture avant l’heure (serions-nous, nous français, les spécialistes de la torture à l’électricité ?…..)

http://alexmotamots.fr/?p=2515

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26 janvier 2017

Bretagne, enquête

Troisième volet des aventures de Catia (découverte de ce chat pour moi) dans lequel, jalouse de la naissance de la petite Rose, elle organise son propre enlèvement avec la complicité de ses « amis bipèdes ».
J’ai aimé retrouver certains comportements typiquement félins : s’endormir n’importe où, aimer se faire caresser.
En plus de pouvoir communiquer avec les bipèdes par le biais d’une tablette, cette chatte est aussi une vraie gourmette de bons petits plats mitonnés.
Mais quelle jalousie !
J’ai aimé le personnage de Môssieur le commissaire, même si il crie un peu trop à mon goût, ainsi que le policier à l’accueil, rugbyman un peu lent.
J’ai également appris plein de vocabulaire breton, l’auteur n’hésitant pas à en parsemer son texte, avec une traduction en bas de page.
Bref, j’ai passé un bon moment de lecture félin.

L’image que je retiendrai :

Celle de la chanson du SDF qui reste en tête longtemps après avoir fini le livre : Un clair de lune à Maubeuge….

http://alexmotamots.fr/?p=2504

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26 janvier 2017

Balkans, Rome

Ce roman se déroule avec comme toile de fond la ville de Rome : le narrateur s’y promène souvent, nous faisant découvrir la ville et les saisons qui rythment sa vie. J’ai aimé ces promenades dans la ville éternelle.
Qui est vraiment Constantin ? Nous ne le saurons qu’à la toute fin du roman : ce fut une telle surprise !
Il est souvent fait référence à un poème de Gérard de Nerval. Constantin y glisse un document important.
Un roman que j’ai pris plaisir à lire, tentant de cerner le personnage du vieux monsieur érudit qui se prend d’amitié pour Yves.

L’image que je retiendrai :

Celle de la bibliothèque personnelle de Constantin que Yves et sa collègue mettent plusieurs jours à vider.

Une citation :

« – Eh bien Michel-Ange, c’est pareil, la coupole de Saint-Pierre, c’est l’estocade qu’il porte à Rome et à l’architecture. Depuis, Rome n’est plus qu’un cadavre abandonné dans une arène, sanglant et putrescent. » L’image ne manquait pas de vérité. »

http://alexmotamots.fr/?p=2429