PS : I love you

Cecelia Ahern

J'ai Lu

  • Conseillé par
    18 juillet 2013

    Comment faire le deuil d'un amour de 7 ans quand son âme soeur décède brutalement? Voici la question à laquelle Holly, notre personnage principal, cherche à surmonter.

    Dès le début du roman, nous trouvons Holly, en pleine tristesse. Elle vient de perdre son mari et n'arrive pas à dépasser ce deuil. Elle est pourtant bien entourée par sa famille et ses meilleurs amis. Mais rien n'y fait, elle n'a plus le goût à la vie et ne veut plus avancer. A sa grande surprise, son défunt mari lui a réservé une dernier chose: 10 enveloppes, une à ouvrir chaque mois. Holly découvre à travers ces enveloppes des petites chose à faire, des choses qui lui permettent de passer à autre chose, de reprendre goût à la vie au fil des mois. Son mari l'accompagne dans son propre deuil.

    Malgré ces enveloppes, Holly ne veut pas se détacher de Gerry. Elle éprouve une sorte de rancoeur envers ses deux meilleures amies, Denise et Sharon, qui continuent à vivre leurs vies, la première se mariant et la seconde attendant un enfant. Le plus dur pour Holly est de revivre la première année seule des évènements qu'elle avait l'habitude de faire avec Gerry, comme le rituel du matin lors du nouvel emploi de Holly, la décoration du sapin de Noel ou encore le bal annuel.

    Malgré cela, grâce à ses amies et sa famille, elle reprend du poil de la bête et commence à reprendre goût à la vie.

    Comme toute comédie romantique, une fin heureuse que je vous laisse découvrir.

    Ce livre a été pour moi un vrai coup de coeur. Cecelia Ahern, grâce à une écriture fluide, nous fait tout de suite ressentir l'émotion de Holly. On a tout de suite une pensée à la sensation que l'on a pu ressentir lors de la perte d'une personne chère. On s'attache à ce personnage doux et sensible qui à un bon fond mais qui peut d'avérer un petit peu égoiste. Elle ne doit pas oublier que le deuil est également vécu par ses meilleurs amis, John, Denise et Sharon, qui doivent également combler le vide laisser dans leur vie par la perte de Gerry.

    Ce livre m'a fait rire par des situations drôles comme le karaoké mais on trouve également des moments forts, Holly appelant le numéro de Gerry et lui laissant un message car elle se sent perdu et n'a personne vers qui se tourner.

    Plusieurs personnages font leur apparition dans le roman et sont présents en soutien à Holly.

    Ses meilleurs amis, Denise, Sharon et John, n'ont pas abandonné Holly suite au décès de Gerry comme certains.

    Sa famille est très attachante. Ses parents, soucieux du bonheur de leurs enfants, aident beaucoup Holly. Richard, un de ses frères, est un personnage arrogant et rigide mais se révèle par la suite du roman un frère attentionné malgré son défaut de "Monsieur je-sais-tout". Sa soeur, Ciara, rentrée d'Australie pour quelques mois, est une fille excentrique et donne à Holly de nombreuses situations pour lui redonner le sourire. Une complicité soeurs très bien décrite par Cecelia Ahern.

    En conclusion, une histoire drôle, émouvante et attachante. Je vous conseille ce livre, pour moi je pense lire d'autres romans de cette auteure.

    En petit plus, si ce livre vous plait, n'hésitez pas à regarder l'adaptation cinématographique. J'espère ne pas être trop déçue par ce film.


  • Un livre émouvant et attendrissant !

    Sachant que le film m’avait mise dans un sale état, j’avais très peur de me lancer dans cette lecture. J’ai finalement pris mon courage à deux mains - un gros paquet de mouchoirs à proximité - et je me suis lancée. Et là stupeur, je m’aperçois que finalement le livre et l’histoire sont deux histoires différentes. L’idée de départ est la même mais l’exploitation qui en est faite part dans des directions différentes.

    On assiste à la lente reconstruction d’Holly suite au décès de son mari, Gerry. Ce dernier, malgré la maladie a trouvé le moyen de préparer en secret une dernière surprise à la femme de sa vie. Dix lettres, une par mois, pour accompagner sa femme dans son deuil, ne pas la laisser seule afin que la transition se fasse en douceur. Toutefois, Holly a l’impression que sa vie est terminée et s’apitoie sur son sort. Elle doit donc faire face à l’incompréhension de son entourage. Eux aussi sont très tristes, mais la vie continue… C’est ce que Gerry tente de faire comprendre à Holly au travers de ses lettres, même si c’est difficile à accepter. Heureusement pour Holly, sa famille est très présente et la soutient dans cette épreuve.

    Si Holly est touchante et attendrissante, pour moi, le plus beau des protagonistes est le seul que l’on ne voit jamais directement : Gerry. Au travers de ses lettres et des souvenirs d’Holly on apprend à le connaitre. On ne peut que s’attacher à lui, il semble si attentionné et prévenant. Il est présent sans pour autant être là « physiquement ».

    Au final, Cecelia Ahern nous offre ici une histoire triste. Pourtant elle est loin d’être déprimante car elle est pleine d’optimiste. Il y a tant d’émotions dans les pages de ce roman qu’écrire cette chronique me donne les larmes aux yeux.