- EAN13
- 9782246785217
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 09/03/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 23,90
Marina a l'allure fragile d'une jeune fille et a un fils de deux ans, qu'elle
élève au mieux, en se reprochant de ne pas être une mère parfaite : trop
égoïste, maladroite, impatiente, fautive. Elle part avec le petit Marco se
reposer dans un hameau des Dolomites, à la frontière autrichienne, où elle
loue un appartement à un montagnard du cru, Manfred.
Manfred a les yeux clairs et durs, les rides du guide de haute montagne, sa
mère l'a abandonné, lui et ses frères, quand il était enfant, puis sa femme
l'a quitté, le laissant seul, tout à son mépris du genre féminin. Ils n'ont
rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront,
brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de
l'autre. Ils s'esquivent puis se trouvent, comme si le monde était soudain à
eux. Dans ce roman intimiste écrit à deux voix, Cristina Comencini fait
jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure,
torrents, roches, éboulis, une prose enivrante et désespérée. Sommes-nous
faits pour vivre avec l'autre ? Et si non, qu'en sera-t-il de nous ?
élève au mieux, en se reprochant de ne pas être une mère parfaite : trop
égoïste, maladroite, impatiente, fautive. Elle part avec le petit Marco se
reposer dans un hameau des Dolomites, à la frontière autrichienne, où elle
loue un appartement à un montagnard du cru, Manfred.
Manfred a les yeux clairs et durs, les rides du guide de haute montagne, sa
mère l'a abandonné, lui et ses frères, quand il était enfant, puis sa femme
l'a quitté, le laissant seul, tout à son mépris du genre féminin. Ils n'ont
rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront,
brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de
l'autre. Ils s'esquivent puis se trouvent, comme si le monde était soudain à
eux. Dans ce roman intimiste écrit à deux voix, Cristina Comencini fait
jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure,
torrents, roches, éboulis, une prose enivrante et désespérée. Sommes-nous
faits pour vivre avec l'autre ? Et si non, qu'en sera-t-il de nous ?
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