- EAN13
- 9782246818809
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 12/02/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 19,00
En 2018, l’agence américaine du médicament a accordé le statut de « thérapie
innovante » à une molécule prometteuse pour traiter la dépression : la
psilocybine, principe actif des champignons hallucinogènes. Une molécule qui,
avec ses cousins LSD et mescaline, a été expérimentée dans les années 60 par
les plus grands psychiatres, de Harvard à Sainte-Anne. Mais ces substances que
la médecine tenait pour révolutionnaires se sont diffusées dans la jeunesse,
entraînant un contrecoup répressif qui paralysa la recherche. Elles restent
cataloguées parmi les drogues les plus dangereuses et interdites presque
partout dans le monde.
Depuis, qui entend psychédélique pense aux Beatles, à Woodstock, aux années
60. Pas à l’étymologie, du grec psyché, l’âme, et délos, visible, qui signifie
« révélateurs de l’inconscient ». Ni au premier nom scientifique de ces
substances, le très poétique « phantastica ». L’histoire scientifique des
psychédéliques est tombée aux oubliettes, victime de la « guerre à la drogue
» des années 70. Stéphanie Chayet raconte comment leur utilisation médicale
est aujourd’hui en pleine renaissance aux Etats-Unis, dans les institutions
scientifiques les plus sérieuses. Une vraie saga, que la France tente encore
d’ignorer.
Que se passe-t-il dans un cerveau sous l’emprise d’un psychédélique ? Quels
sont leurs effets persistants ? Si l’on s’en tient à la médecine : soulager la
dépression, supprimer la peur de mourir, guérir la dépendance aux opiacés, au
tabac, à l’alcool. La science révèle aussi qu’ils nous rapprochent de la
nature, des autres, du mystère, un supplément d’âme qui n’intéresse pas que
les souffrants. Une fascinante révolution en perspective et un bouleversement
total de la distinction entre drogues et médicaments.
innovante » à une molécule prometteuse pour traiter la dépression : la
psilocybine, principe actif des champignons hallucinogènes. Une molécule qui,
avec ses cousins LSD et mescaline, a été expérimentée dans les années 60 par
les plus grands psychiatres, de Harvard à Sainte-Anne. Mais ces substances que
la médecine tenait pour révolutionnaires se sont diffusées dans la jeunesse,
entraînant un contrecoup répressif qui paralysa la recherche. Elles restent
cataloguées parmi les drogues les plus dangereuses et interdites presque
partout dans le monde.
Depuis, qui entend psychédélique pense aux Beatles, à Woodstock, aux années
60. Pas à l’étymologie, du grec psyché, l’âme, et délos, visible, qui signifie
« révélateurs de l’inconscient ». Ni au premier nom scientifique de ces
substances, le très poétique « phantastica ». L’histoire scientifique des
psychédéliques est tombée aux oubliettes, victime de la « guerre à la drogue
» des années 70. Stéphanie Chayet raconte comment leur utilisation médicale
est aujourd’hui en pleine renaissance aux Etats-Unis, dans les institutions
scientifiques les plus sérieuses. Une vraie saga, que la France tente encore
d’ignorer.
Que se passe-t-il dans un cerveau sous l’emprise d’un psychédélique ? Quels
sont leurs effets persistants ? Si l’on s’en tient à la médecine : soulager la
dépression, supprimer la peur de mourir, guérir la dépendance aux opiacés, au
tabac, à l’alcool. La science révèle aussi qu’ils nous rapprochent de la
nature, des autres, du mystère, un supplément d’âme qui n’intéresse pas que
les souffrants. Une fascinante révolution en perspective et un bouleversement
total de la distinction entre drogues et médicaments.
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