- EAN13
- 9782375205785
- ISBN
- 978-2-37520-578-5
- Éditeur
- Ibis Rouge
- Date de publication
- 13/09/2022
- Nombre de pages
- 84
- Dimensions
- 16 cm
- Poids
- 110 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
En 1928, une émeute a ravagé Cayenne. Les Guyanais ont cru que le pouvoir
colonial avait tué Jean Galmot, ancien député de Guyane et premier homme
politique à s'être adressé aux Guyanais.
En 1931, lors du procès des émeutiers à Nantes, pour la première fois dans un
prétoire, leurs avocats ont contesté le système colonial français. Parmi les
plaidoiries, celle de Gaston Monnerville, jeune avocat prometteur, a été la
plus retentissante.
Dans une langue claire, puissante et personnelle, Gaston Monnerville défend la
figure de Jean Galmot, retrace l’histoire des élections en Guyane et établit
les fraudes électorales menées par l’Administration. En se faisant le porte-
parole des Guyanais devant la Cour d’assise de Nantes, il leur rend un peu de
leur dignité et obtient l’acquittement des accusés.
La plaidoirie de Gaston Monnerville est devenue alors l’une des bases des
luttes politiques en Guyane. Pourtant, elle n’a jamais été republiée depuis
1931.
Sa réédition vient combler cette lacune en complétant le texte de Gaston
Monnerville d’un avant-propos de Georges Patient, sénateur, vice-président du
Sénat et président de la Société des amis du Président Gaston Monnerville,
ainsi que d’une introduction par Pierre Auriel, chercheur en droit public.
colonial avait tué Jean Galmot, ancien député de Guyane et premier homme
politique à s'être adressé aux Guyanais.
En 1931, lors du procès des émeutiers à Nantes, pour la première fois dans un
prétoire, leurs avocats ont contesté le système colonial français. Parmi les
plaidoiries, celle de Gaston Monnerville, jeune avocat prometteur, a été la
plus retentissante.
Dans une langue claire, puissante et personnelle, Gaston Monnerville défend la
figure de Jean Galmot, retrace l’histoire des élections en Guyane et établit
les fraudes électorales menées par l’Administration. En se faisant le porte-
parole des Guyanais devant la Cour d’assise de Nantes, il leur rend un peu de
leur dignité et obtient l’acquittement des accusés.
La plaidoirie de Gaston Monnerville est devenue alors l’une des bases des
luttes politiques en Guyane. Pourtant, elle n’a jamais été republiée depuis
1931.
Sa réédition vient combler cette lacune en complétant le texte de Gaston
Monnerville d’un avant-propos de Georges Patient, sénateur, vice-président du
Sénat et président de la Société des amis du Président Gaston Monnerville,
ainsi que d’une introduction par Pierre Auriel, chercheur en droit public.
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