- EAN13
- 9782365113984
- ISBN
- 978-2-36511-398-4
- Éditeur
- Xavier Barral
- Date de publication
- 02/05/2024
- Collection
- Beaux livres (1)
- Nombre de pages
- 269
- Dimensions
- 27 x 20,5 x 2,9 cm
- Poids
- 1146 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Natures vivantes - Images et imaginaires des jardins d'Albert Kahn
Lebart Luce
Xavier Barral
Beaux livres
Offres
-
39.00
Privilégiant une lecture immersive, l'ouvrage mêle images fixes et animées. En écho avec ces images, des créations d'artistes contemporains, réalisées dans et à partir du jardin de Boulogne, prolongent et actualisent les innovations qui, tant formelles que techniques et esthétiques, virent le jour aux jardins d'Albert Kahn.
Philanthrope, globe-trotteur, collectionneur, Albert Kahn était également un grand amateur de jardins. Ses deux résidences, à Boulogne – aujourd'hui devenue musée –, et à Cap-Martin, sur la Riviera, se dressaient au milieu de jardins inspirés de ses lointains voyages. Sapins, fougères arborescentes, roseraies et vergers, essences venues de loin comme les agaves, les ginkgos, les aloès, les cèdres de l'Atlas, les épicéas du Colorado ou encore les bouleaux de l'Himalaya, se déployaient parmi les buissons de rhododendrons ou de jacinthes des bois : au-delà de leur magie horticole, les jardins d'Albert Kahn furent aussi un lieu d'expériences photographiques et cinématographiques.
Durant les trente premières années du xxe siècle, au fil des saisons et des années et en parallèle de son projet des Archives de la Planète, Albert Kahn fait produire des milliers d'images en couleur sur verre, véritables " natures vivantes ", de ses deux jardins de Boulogne et de Cap Martin. Il ne s'agit pas d'une approche botanique descriptive, ni de rassembler des études à destination des peintres comme cela se faisait beaucoup à l'époque. Les opérateurs se saisissent de la couleur pour documenter les jardins à la fois dans l'espace et dans le temps et ce, sur plusieurs années. Cette approche est totalement novatrice : les images réalisées interrogent la puissance du végétal. Fleurs et arbres se font sujets photographiques. Autochromes, plaques stéréoscopiques, mais également filmcolor dévoilent une collection unique au monde et méconnue. À travers le prisme du végétal sont mises en perspective les recherches sur la captation des couleurs du réel (exploration des possibles techniques de l'autochrome), ainsi que les études scientifiques sur la neurobiologie végétale, l'intelligence des plantes, leur mémoire, leurs moyens de communication et leur vie interne (éclosion, épanouissement, caducité). Produits dans un laboratoire situé au coeur du jardin de Boulogne par un pionnier du cinéma scientifique, Jean Comandon, les films La Croissance des végétaux ou encore Épanouissement de quelques fleurs plongent le lecteur dans le merveilleux. Science, cinéma, couleur et poésie se croisent dans un contexte qui voit rayonner la pratique de l'horticulture et le goût pour le jardinage.
Philanthrope, globe-trotteur, collectionneur, Albert Kahn était également un grand amateur de jardins. Ses deux résidences, à Boulogne – aujourd'hui devenue musée –, et à Cap-Martin, sur la Riviera, se dressaient au milieu de jardins inspirés de ses lointains voyages. Sapins, fougères arborescentes, roseraies et vergers, essences venues de loin comme les agaves, les ginkgos, les aloès, les cèdres de l'Atlas, les épicéas du Colorado ou encore les bouleaux de l'Himalaya, se déployaient parmi les buissons de rhododendrons ou de jacinthes des bois : au-delà de leur magie horticole, les jardins d'Albert Kahn furent aussi un lieu d'expériences photographiques et cinématographiques.
Durant les trente premières années du xxe siècle, au fil des saisons et des années et en parallèle de son projet des Archives de la Planète, Albert Kahn fait produire des milliers d'images en couleur sur verre, véritables " natures vivantes ", de ses deux jardins de Boulogne et de Cap Martin. Il ne s'agit pas d'une approche botanique descriptive, ni de rassembler des études à destination des peintres comme cela se faisait beaucoup à l'époque. Les opérateurs se saisissent de la couleur pour documenter les jardins à la fois dans l'espace et dans le temps et ce, sur plusieurs années. Cette approche est totalement novatrice : les images réalisées interrogent la puissance du végétal. Fleurs et arbres se font sujets photographiques. Autochromes, plaques stéréoscopiques, mais également filmcolor dévoilent une collection unique au monde et méconnue. À travers le prisme du végétal sont mises en perspective les recherches sur la captation des couleurs du réel (exploration des possibles techniques de l'autochrome), ainsi que les études scientifiques sur la neurobiologie végétale, l'intelligence des plantes, leur mémoire, leurs moyens de communication et leur vie interne (éclosion, épanouissement, caducité). Produits dans un laboratoire situé au coeur du jardin de Boulogne par un pionnier du cinéma scientifique, Jean Comandon, les films La Croissance des végétaux ou encore Épanouissement de quelques fleurs plongent le lecteur dans le merveilleux. Science, cinéma, couleur et poésie se croisent dans un contexte qui voit rayonner la pratique de l'horticulture et le goût pour le jardinage.
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