- EAN13
- 9791039205306
- ISBN
- 979-10-392-0530-6
- Éditeur
- Archipoche
- Date de publication
- 29/08/2024
- Nombre de pages
- 203
- Dimensions
- 18 x 11 x 1,3 cm
- Poids
- 108 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
-
7.95
" Brighelli cogne et argumente, il remet surtout l'école au centre du village, c'est-à-dire à sa juste place. " (Éric Naulleau, Le Journal du dimanche)
Dans les rouages de la Fabrique du crétin
Neuf élèves sur dix sont confinés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs. Les autres pratiquent l'entre-soi. L'égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l'intérêt des " bons élèves ", qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se prive ainsi de 90 % de ses forces vives. En prétendant rectifier ce déséquilibre, les politiques publiques sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction. Un système à deux vitesses s'est mis en place. Non, l'évaluation permanente des " compétences " ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l'enseignement n'est pas de faire garderie, ni de surnoter les élèves. Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches. Il est temps d'amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu et des programmes différenciés. Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d'un pays qui fut jadis l'exemple de l'efficience scolaire.
Dans les rouages de la Fabrique du crétin
Neuf élèves sur dix sont confinés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs. Les autres pratiquent l'entre-soi. L'égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l'intérêt des " bons élèves ", qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se prive ainsi de 90 % de ses forces vives. En prétendant rectifier ce déséquilibre, les politiques publiques sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction. Un système à deux vitesses s'est mis en place. Non, l'évaluation permanente des " compétences " ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l'enseignement n'est pas de faire garderie, ni de surnoter les élèves. Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches. Il est temps d'amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu et des programmes différenciés. Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d'un pays qui fut jadis l'exemple de l'efficience scolaire.
S'identifier pour envoyer des commentaires.