Ce roman, d'abord publié sous forme de feuilleton dans les journaux grecs de 1928, garde en lui la trace de ses origines: l'écriture est populaire, pleine de vitalité, et bougrement entrainante. Les coupures en petits épisodes donnent chaque fois envie de s'attaquer à un nouveau chapitre si bien que l'on dévore ce petit polar à l'humour décapant en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouf!
On passe un très bon moment de lecture, sans prétention, ni prise de tête...un livre idéal pour les vacances!
Cléo

Suite à la propagation d'un virus mortel à travers toute la Russie, 11 personnages, qui ne se sont pas vraiment choisis, sont contraints de fuir ensemble vers le lac Vongozero. Ils tentent de survivre côte à côte, entassés entre quatre murs, manquant de tout, dans l'hostile hiver Russe. Mais peu à peu les non-dits s'accumulent, le manque d'intimité et le danger, toujours proche, créent une tension de plus en plus palpable.
Le lac est un roman post-apocalyptique atypique, un huis clos où doucement des hommes et des femmes basculent vers la folie, l'agressivité, l'animalité.
Une lecture étrangement envoûtante, où les phrases amples d'Anna, la narratrice, nous plongent dans l'immobilité et le calme inquiétant de ce quotidien au bord du Vongozero. Un texte âpre et noir qui parfois se teinte d'espoir... A lire absolument!

Ce texte peut se lire indépendamment du T.1, Vongozero, qui évoque la dizaine de jours précédant l'arrivée au lac des personnages principaux.

Cléo

Qu'est ce qui fait la différence entre l'Homme et l'Animal? Sa capacité à fabriquer des outils? Sa conscience de lui-même? Sa capacité à se projeter dans l'espace et le temps, à communiquer, à attribuer des intentions à autrui et/ou à comprendre qu'on puisse lui attribuer une intention?

Ce livre revient sur la difficulté que la communauté scientifique a eu (et a encore en partie) à accepter un concept révolutionnaire dans les sciences de la vie : celui de Kaluchua, c'est-à-dire le concept de "culture animal", inventé dans les années 1950 par le professeur Imanishi.

A travers ce petit ouvrage de vulgarisation, aussi agréable et facile à lire qu'un roman, Michel de Pracontal nous invite à découvrir un échantillon de ces gestes culturels, n'ayant pas toujours d'utilité fonctionnelle, qui créent la cohésion au sein d'une communauté animale. Ce livre pulvérise tous les discours scientifiques cartésiens qui tendraient à "prouver" que l'animal n'est qu'un robot-biologique guidé par des instincts programmés par la sélection naturelle et non un être de raison et de culture.

Un ouvrage qui remet en question la spécificité humaine et nous invite donc à repenser le traitement que nous infligeons au monde animal.

Une lecture extrêmement enrichissante et féconde.

Cléo

Un roman captivant fait de complots, manipulations, luttes de pouvoir et faux-semblants.

Ophélie, l'héroïne un peu candide, doit apprendre à survivre dans cet univers hostile et sournois.

Un conseil : ne faites confiance à personne...

Dès 13 ans

Aurélia

Sous des allures d'enquêtes policières, c'est un visage insoupçonné de l'Islande que l'on découvre ; pas toujours très touristique !

Dans "Le Lagon noir" c'est la présence américaine sur le sol islandais qui pose problème... et un gros problème !

Arnaldur Indridason : toujours un plaisir.

Frédérique