les O'BRIEN

Peter Behrens

Philippe Rey

  • Conseillé par
    17 mars 2014

    1887, Canada. Les cinq enfants O'Brien dont la beau-père n'est qu'un bon à rien assistent impuissants à la mort de leur mère. Joe l'aîné décide qu'ils doivent se rendre aux Etats-Unis. Il a trouvé un endroit pour chacun de ses frères et sœurs même si tous se retrouvent dispersés au quatre coins du pays. Travailleur, Joe monte une société de chemin de fer. A Los Angeles où vit son frère Grantham, il rencontre Iseult orpheline depuis peu qui cherche dans cette ville à démarrer une nouvelle vie.

    Je me suis plongée dans ce roman avec un enthousiasme non dissimulé. L'histoire del a fratrie des O'Berhens et la famille constituée par Joe et Iseult que l'auteur nous invite à suivre sur des décennies avait tout pour me plaire. Joe a pour ambition la prospérité de son entreprise, il s'agit d'une revanche sur son enfance. Malgré la naissance de leurs trois enfants, Iseult porte la blessure du décès de leur premier enfant dont elle impute la faute à Joe. Ce dernier peu enclin à montrer ses sentiments et ses souffrances quitte le foyer conjugal de temps en temps pour s'isoler et s’enivrer dans des chambres d'hôtels. Lui qui voulait le bien de ses frères et sœurs accepte mal l'échec que leurs vies prennent des tournants différents. Les enfants grandissent, Iseult ne reconnait plus l'homme dont elle était tombée amoureuse. Et l'Histoire inscrit son empreinte. Grantham participe à la Première Guerre Mondiale en se se préoccupant peu de son épouse et de sa fille. A son retour, il s'agit d'un homme différent qui ne cesse de clamer la cause Irlandaise.

    Et à partir de ce moment, tout s'accélère. On passe très vite , trop vite, de la grande dépression de 1929 à la Seconde Guerre Mondiale avec une trame qui ne réserve aucune surprise pour la suite du roman.
    Les enfants devenus adultes opèrent des choix avec lesquels Joe n'est pas d'accord. Ce qui aurait pu être une fresque passionnante tombe dans du déjà lu à maintes reprises. Mon enthousiasme n' a fait que s'amoindrir pour s'éteindre complètement.... Dommage !